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Philosophie de l'Intelligence Artificielle

sexta-feira, 23 de maio de 2025

Atualizado em 22 de maio de 2025 14:35

Cet article présente un résumé des principaux arguments du livre Philosophie de l'Intelligence Artificielle fondée sur les valeurs constructionnistes de l'"homo poieticus", de mon auteur (Éd. Luhmen Juris Direito, 2023), s'inspirant et dialoguant avec une large gamme de penseurs : Heidegger, Foucault, Deleuze, Guattari, Byung-Chul Han, Yuk Hui, Floridi et bien d'autres. Il cherche à refléter une synthèse ambitieuse entre philosophie continentale, éthique et études sur l'intelligence artificielle. Le concept central de Homo Eroticus Poieticus est utilisé comme métaphore et modèle pour défier les logiques dominantes de l'éthique de l'IA, en proposant une épistémologie non représentative, poétique, érotique et pluraliste. Des perspectives telles que la cosmotéchnique (Yuk Hui), la technodiversité et les épistémologies du Sud sont intégrées, dépassant les paradigmes eurocentriques de la philosophie de l'IA. L'ouvrage aborde des questions urgentes liées à l'IA - surveillance, biais algorithmique, éthique, identité et pouvoir - à partir d'un angle profondément humaniste et émancipateur, visant non seulement la critique, mais aussi la transformation. Il s'agit d'une construction théorique qui recherche une nouvelle dimension - au-delà de l'image et du langage - échappant à l'aliénation provoquée par la quête de perfection conceptuelle.

Le théâtre philosophique peut être conçu non seulement comme une méthode, mais aussi comme une force disruptive - une « peste » d'insurrection qui oblige la pensée à dépasser les limites du langage institutionnalisé et des formes établies d'existence. Il ouvre un chemin vers un mode d'expression actif, poétique et anarchique - une logique alternative du devenir qui résiste à la rigidité de la forme et du sens. Comme la poésie, il défie la clôture des relations objet-à-objet et revendique le langage non comme représentation, mais comme re-présentation : un espace où le sens émerge à nouveau, sans être capturé par les codes de la logique formelle.

Comment cultiver une philosophie contemporaine de l'intelligence artificielle - enracinée dans le concept d'événement (au sens foucaldien) - à travers une articulation renouvelée du lien intime entre l'humain et le technique ? Cela requiert de réexaminer le lien profond et souvent dissimulé entre l'existence humaine (philosophiquement comprise) et le domaine de la technique. Pourrait-on concevoir la technologie non comme un outil de contrôle, mais comme poiesis - un déploiement créatif, expressif et pluraliste ?

Comment pourrions-nous reconcevoir la technologie non comme domination, mais comme poiesis : un acte de création, de sensibilité et de construction du monde ? Dans cette trajectoire, le livre cherche à réfléchir si la reconnaissance de la technodiversité - et des valeurs constructivistes intégrées dans l'Homo Eroticus Poieticus - peut aider à libérer le potentiel humain des logiques étroites de l'utilité économique et du contrôle algorithmique. Cette approche exige un changement : passer de l'instrumentalisation de la technologie à sa réactivation poétique comme lieu d'autonomisation éthique, esthétique et existentielle.

L'humanité s'est toujours transformée à travers la technologie. Toutefois, aucun changement précédent n'a altéré aussi profondément le tissu social, économique et politique de la société que l'intelligence artificielle. L'IA reconfigure notre manière de percevoir, de penser, de ressentir et de nous relier - non seulement aux autres, mais au monde lui-même. Elle reconfigure notre propre expérience de la réalité.

Cette investigation nous invite à repenser la technologie moderne à travers le prisme de la technodiversité : non comme imposition d'une rationalité uniforme, mais comme champ de différences esthétiques, culturelles et éthiques. Comment les valeurs constructivistes de l'Homo Eroticus Poieticus - figurativement ici comme symbole d'une agentivité incarnée, affective et constructrice de monde - peuvent-elles ouvrir un espace pour un engagement plus libre et sensible avec le technique ? Cela pourrait-il être la base d'une philosophie de l'IA qui autonomise au lieu de discipliner, qui relie au lieu de calculer, qui imagine au lieu de réduire ?

Le livre propose une approche méthodologique inspirée par Michel Foucault - non à travers ses cadres les plus canoniques, comme l'archéologie ou la généalogie, mais par une dimension moins explorée de sa pensée : le théâtre philosophique. Ce concept reflète une orientation théorique qui dépasse le langage et l'image, transcendant les limites des systèmes conceptuels abstraits qui mènent souvent à l'aliénation dans la quête de perfection logique. On cherche à restaurer ce qu'il y a de plus vital dans la production de connaissance : imagination, créativité et intuition.

Dans ce sens, le théâtre philosophique est conçu comme force de rupture - ce que Foucault appelle métaphoriquement la « peste » - qui pousse la pensée au-delà des frontières instituées du langage institutionnalisé et des structures normatives d'existence. Il vise à révéler un nouveau mode d'expression, actif et anarchique. Comme la poésie, cette forme de langage est irréductiblement plurielle et indisciplinée, capable de subvertir toutes les relations objectives et de déstabiliser les significations figées. Là où les approches traditionnelles cherchent la représentation, cette méthodologie invoque la re-présentation : une réincarnation ontologique du sens comme émergence.

Le théâtre philosophique foucaldien devient ainsi une expérimentation méthodologique visant à accéder à une dimension « diagonale » de la pensée - celle qui échappe à l'enfermement du formalisme logique sans pour autant rejeter toute forme de logique. Sous cette lumière, il s'aligne avec ce que Deleuze reconnaissait dans la pensée de Foucault comme une logique atonale - analogue à la musique atonale, qui rejette l'harmonie et la linéarité en faveur d'intensités différentielles et de temporalités non linéaires. Une telle logique n'est pas régie par des catégories rigides, mais par des résonances affectives, des silences et des ruptures. Elle propose un mode de pensée non causal, non représentatif, profondément attentif à la multiplicité, au temps et à l'art.

En accord avec cela, le livre adopte une posture méthodologique qui valorise l'intuition et la pensée créative au détriment de la systématisation. Les concepts ne sont pas traités comme des vérités éternelles ou des catégories statiques, mais comme des outils - provisoires, situés et relationnels. Ils sont activés dans des événements spécifiques ; ils sont locaux, immanents et contingents. Ils ne servent pas d'explications universelles, mais d'ouvertures, de mouvements et de résistances.

Ce refus méthodologique du paradigme logocentrique et formaliste situe cet ouvrage en tension avec les traditions analytiques, qui privilégient souvent la précision des définitions au détriment de la fertilité conceptuelle. Ici, les concepts sont tissés en réseaux - non pas des réseaux de savoir fixe, mais de possibilités critiques. Plutôt que la transcendance, le livre embrasse l'immanence ; à la place de l'abstraction métaphysique, il propose une épistémologie enracinée dans l'expérience poétique.

Dans cet esprit poétique et philosophique, la méthodologie offre un chemin non pas vers la certitude, mais vers la metanoia - une transformation de perspective. C'est une méthode pour penser avec les arts, pour voir le monde en diagonale, pour revendiquer l'imagination comme puissance philosophique essentielle.

Marcher sur la ligne: ou à la fin de la ligne ?

Avec l'avènement de ce qu'on a appelé Life 3.0, nous sommes confrontés à de nouvelles subjectivités et à des formes inédites d'agentivité émergeant de l'interconnexion complexe entre humains et machines. Nous vivons aujourd'hui dans un monde d'hybridations et, paradoxalement, nous sommes peut-être plus anthropocentriques que jamais - projetant des caractéristiques et des émotions humaines même sur les machines, y compris les robots au design anthropomorphique.

Au cour de l'essor de la culture électronique et des esthétiques numériques - art génératif, art computationnel, art imprimé en 3D, art robotique (R-ART) et réalités virtuelles immersives (VR-Art) - la nature même de l'art subit une transformation profonde. De même que le Pop Art d'Andy Warhol proclamait que « tout est art », l'ère numérique semble aller plus loin : tout devient information. Serions-nous arrivés au point de l'art total - ou, plus précisément, d'un art totalisé ?

Ces développements suscitent des questions cruciales : quel est le lien entre IA, créativité et valeur artistique ? Des ouvres créées par intelligence artificielle - sans intervention humaine - peuvent-elles réellement être considérées comme de « l'art » ? Prenons l'exemple du système autonome AARON, développé par Harold Cohen, qui génère des images originales : ces productions seraient-elles encore de l'art, même si elles échappent à toute prévision ou intention humaine ? Plus provocateur encore : que voit le dispositif ? De nouvelles ouvres computationnelles - animées par des mémoires machinique - pourraient-elles révéler une esthétique qui défie et élargit notre propre créativité ? Pourraient-elles improviser, comme le font les artistes de jazz ou de hip-hop, remixant des données en quelque chose de véritablement nouveau ?

Plutôt que de succomber aux binarismes simplistes - utopie ou dystopie, homme ou machine, pessimisme ou optimisme - nous proposons un cheminement fondé sur le refus de la pensée dualiste. La dialectique hégélienne, fondée sur la synthèse des opposés, est ici mise de côté au profit d'une logique diagonale : une philosophie de la différence, de la multiplicité et de l'affirmation. S'inspirant de la notion de théâtre philosophique de Foucault, cette voie embrasse la polyphonie - la présence simultanée de voix irréductibles.

Dans cette perspective, la différence cesse d'être un problème à résoudre pour devenir un espace à libérer. Notre défi n'est pas de perfectionner le progrès linéaire, mais de rompre avec la ligne - de s'en éloigner complètement. La fin de la ligne n'est pas une fin, mais un seuil.

L'inutile et la notation algorithmique

Les systèmes de classification algorithmique qui soutiennent des pratiques telles que la police prédictive, les peines automatisées et la publicité ciblée créent de nouvelles catégories sociales : non seulement celles des surveillés, mais aussi des inutiles. Dans ce paradigme émergent, ceux qui reçoivent des scores algorithmiques faibles sont considérés comme des « déchets », des « rebuts » ou comme étant sans pertinence face aux critères de productivité et d'utilité. Ces classifications ne sont pas seulement métaphoriques - elles se traduisent en exclusions sociales et économiques bien réelles.

Byung-Chul Han, dans Le Capitalisme et l'Impulsion de Mort, décrit comment le capitalisme moderne produit sa propre sous-classe de manière algorithmique. Des entreprises privées de données, comme Acxiom, catégorisent déjà les individus en profils basés sur leur valeur, renforçant ainsi des systèmes de castes numériques. Ces classifications peuvent déterminer l'accès au crédit, aux opportunités d'emploi, aux primes d'assurance et même au degré de visibilité de la personne dans le monde numérique. Aux États-Unis, le système COMPAS illustre cette logique. Utilisé largement dans les décisions judiciaires, il génère un score de risque à partir de critères opaques afin d'évaluer la probabilité de récidive. Cependant, des enquêtes ont démontré que COMPAS attribue de manière disproportionnée des scores de risque plus élevés aux minorités ethniques, incorporant des biais raciaux dans son algorithme. Les tribunaux ont continué à appuyer son utilisation, tout en reconnaissant ses limites - preuve de l'ascendance croissante de l'autorité algorithmique sur la discrétion judiciaire.

Ces systèmes aplatissent la complexité humaine en profils probabilistes. Ils occultent l'historicité et la singularité des cas juridiques et sociaux en traitant les individus comme des variables dans des modèles statistiques. Cela aboutit à ce que l'on appelle le « délire rationaliste » - la croyance que le jugement juridique peut être réduit à des équations, au mépris des dimensions normatives, interprétatives et poétiques de la justice.

En Europe, certaines résistances émergent face à ces tendances. La Loi française 2019-222 restreint l'utilisation de l'IA dans l'analyse judiciaire en interdisant les données identifiant les juges, cherchant ainsi à empêcher la modélisation prédictive du comportement judiciaire. Bien que cela représente un progrès, cela reste une exception dans un monde de plus en plus régi par l'IA - un monde que David Restrepo Amariles appelle la « tournure mathématique du droit ».

À l'échelle mondiale, la diffusion des technologies de notation algorithmique reflète non seulement une mutation technologique, mais une transformation ontologique : l'émergence d'une société où visibilité et valeur sont calculées, et où être vu équivaut à être noté. Dans ce monde, les individus aux scores faibles deviennent socialement invisibles. Ils sont exclus non pas par des lois explicites, mais par des infrastructures silencieuses de calcul.

Les implications éthiques sont vastes. Ces systèmes ne reflètent pas seulement les préjugés sociaux - ils les amplifient et les naturalisent. Leur opacité les rend insaisissables à la contestation. Comme le souligne Cathy O'Neil, les algorithmes peuvent devenir de véritables « armes de destruction mathématique », emprisonnant les individus dans des cycles de désavantages sans aucun mécanisme de reddition de comptes.

En opposition à cette logique technocratique, il devient urgent de développer une épistémologie de la différence - qui valorise la singularité, la relationalité et l'ancrage historique plutôt que la régularité statistique. Le regard algorithmique doit être confronté à un contre-regard : un regard poétique, érotique et politique. L'humain ne doit pas être réduit à un score, mais restauré comme être de récit, d'expérience et de profondeur éthique.

Quantifier les Humanités

En réponse aux spécificités socioculturelles du Brésil et à sa position de pays du Sud global, nous avons développé, dans le cadre d'un post-doctorat à l'USP et au sein de l'Institut Ethikai (ethikai.org), une structure réglementaire différenciée. Cette structure est informée par des années d'expérience académique interdisciplinaire - allant de la conformité réglementaire et de la gouvernance aux recherches postdoctorales en intelligence artificielle. Son objectif principal est de permettre la protection systémique des droits fondamentaux pouvant être affectés par les applications de l'IA, sans étouffer l'innovation, évitant ainsi une logique de somme nulle.

Contrairement au AI Act de l'Union européenne, qui opère avec une classification rigide des risques, cette approche évalue les risques au cas par cas, en adaptant proportionnellement les stratégies d'atténuation. Par exemple, bien qu'un chatbot puisse sembler à faible risque en termes généraux, il peut représenter un risque élevé dans des contextes spécifiques - comme le soutien à la santé mentale. La reconnaissance faciale, souvent considérée comme à haut risque, peut offrir peu de danger si elle est utilisée, par exemple, pour le suivi du bétail. Ainsi, une lecture flexible et contextuelle est essentielle.

Un cas illustratif est celui du chatbot TESSA, développé par la National Eating Disorders Association aux États-Unis. Initialement considéré comme un outil de soutien en santé mentale, il a rapidement été classé comme à haut risque en raison de sérieuses préoccupations éthiques et a été désactivé. Cet exemple souligne la nécessité d'évaluer le risque technologique non par catégorie, mais par contexte.

Les modèles dominants du Nord global - comme l'idéologie californienne - sont insuffisants. Le Brésil doit aller au-delà de son rôle périphérique dans l'innovation mondiale. Il faut imaginer des futurs non ancrés dans l'imitation, mais dans une pensée décolonisée - où l'universel soit accessible par le local.

Rêver est nécessaire. Comme l'a écrit Rubem Alves dans Religion et Répression, il existe un « droit de rêver ». Ce droit résiste à l'échange moderne de l'incertitude contre le confort - au renoncement à l'imagination au profit d'un rationalisme rigide :

« Nous rêvons de voler, mais nous avons peur des hauteurs. Pour voler, il faut aimer le vide. Pourtant, les gens préfèrent les cages au vol, car les cages contiennent des certitudes. »

Embrasser la poiesis, c'est embrasser ce vide - non comme nihilisme, mais comme puissance. Innover, comme voler, exige le courage d'abandonner les certitudes et d'accueillir des horizons ouverts. Tel est le noyau épistémologique et éthique de l'Homo Eroticus Poieticus : un être défini non par la domination, mais par l'imagination, la vulnérabilité et la création. Dans le champ des humanités, cela signifie adopter une éthique quantique - une éthique processuelle et contextuelle, comme le proposent des penseurs tels que James Der Derian et Alexander Wendt. Cela signifie accepter les antinomies et les contradictions, comme l'a déjà fait la physique moderne. Cela exige d'embrasser la technodiversité, la critique décoloniale et la résistance poétique.

Ce changement ne restaurera pas seulement la pertinence des humanités à l'ère de l'IA - il les rendra indispensables.

Réflexions finales

Ce travail a proposé le développement d'une pratique philosophique - enracinée dans une épistémologie poétique et herméneutique, dans une philosophie de l'événement, telle qu'envisagée par Foucault. Dans cette conception, la philosophie n'est pas seulement théorie, mais une forme de design conceptuel - un engagement critique, ouvert et transformateur avec le monde. C'est une manière d'enquêter non pas en quête de réponses, mais au nom du pouvoir infini du questionnement. Cette pratique est hétérotopique, forgeant un espace de possibles, un espace pour la différence au-delà des limites de la rationalité technoscientifique.

Nous vivons une époque marquée par la simultanéité et la juxtaposition, où le lointain et le proche, le réel et le virtuel coexistent côte à côte. Dans cet environnement fragmenté et accéléré, comment retrouver un mode de pensée qui affirme la différence au lieu de l'effacer ? La technologie - si elle est réimaginée comme poiesis et non comme domination - pourrait-elle nous offrir de nouvelles visions de liberté, de solidarité et de soin ?

La réponse se trouve dans l'art, la poétique et l'engagement envers une pensée du « dehors ». Une pensée qui refuse la clôture. Qui résiste à la classification, à la systématisation et à la réduction de la vie à des métriques. Qui écoute le non-dit, l'excès, la trace. Qui entend l'Autre là où les données n'entendent que le Même.

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